"Louis Philipe Vivien et moi, nous sommes connu, c’est vrai, à l’école des Beaux-Arts de Montpellier. Des chemins différents, des vies apparemment différentes nous gardaient proches, parallèles même je dirais. Depuis quelques temps nos perspectives convergeant nous discutons et nous refaisons le monde de temps en temps. Cela dit, en analysant nos trajectoires nous nous demandions quel était le fil conducteur commun entre nous.
Une évidence vint réveiller nos habitudes et nos train-train : le QUOTIDIEN.
Les deux peintres, les deux peintres d’atelier, les deux parlant d’un monde qui virevolte et tourne autour de nous, les deux l’approchant avec l’extrême bravade d’en rire (à l’occasion gravement), comme ont rit du malheur. Donc nos collections, nos délires, ses poésies et mes natures mortes (pas si morte que ça, d’ailleurs), tout cela prit forme par l’envie d’en faire quelque chose.
Une exposition : quoi de plus naturel.
L’ARPAC nous sembla le cadre potentiel idéal pour sortir de notre quotidien et montrer notre travail."
Et Louis Philippe VIVIEN :
"Chacun faisant dans son atelier de son côté de la couleur avec le noir. le noir d'une vie que l'on s'amusait à peindre sur toile jusqu'à la faire rire aux larmes. c'est le bruit de ces larmes de joie qui un beau jour allait nous réunir autour d'un projet commun: celui du quotidien. Jose et moi avons été bercé, non pas par une musique mais par le burlesque, la poésie et surtout la profondeur d'une vie que nous côtoyons tous les jours et qui par d'incroyables ronds de jambes, s'amuse à nous faire tourner la tête. il nous fallait trouver un lieu qui n'avait pas besoin d'être éclairé par l'éclair de nos yeux sur cette vie que nous essayons de nous cacher. cela à été l'ARPAC qui comme par magie allait jouer à dévoiler ce travail. merci.